Dans une société mondialisée, orientée vers l’innovation et la connaissance, il est impératif que l’école roumaine d’aujourd’hui, considérée à la fois comme une institution et comme une organisation, connaisse et réponde aux besoins de l’éducation formelle et non formelle pour que l’apprentissage comme processus et comme produit soit constitué d’expériences et de comportements durables, désirables certifiés comme étant efficaces et pertinents tout au long de la vie.
Les diplômés de la société actuelle doivent être réconciliés avec les besoins de qualification, de mobilité et de flexibilité ressentis par l’économie à travers le marché du travail, l’administration locale, la vie sociale et la culture de notre société roumaine et européenne.
Enseigner une langue peut être défini comme « rendre l’élève capable de communiquer dans cette langue », oralement et par écrit, c’est-à-dire de maîtriser les savoir-faire nécessaires : exprimer et comprendre des notions, satisfaire un certain nombre des fonctions de communication, utiliser et comprendre des actes de langage. Enseigner une langue peut également être l’occasion de faire acquérir des stratégies d’apprentissage telles : l’observation précise des faits de langue ; la comparaison ; la généralisation à partir de l’observation d’un fonctionnement ; la mémorisation (mots, structures, signification, façons diverses d’exprimer une notion). Ces stratégies peuvent être appliquées à d’autres langues et à d’autres objets d’étude.
En ce qui concerne l’apprentissage d’un langue étrangère dans les classes des lycées technologiques, l’acquisition de nouvelles connaissances, aptitudes et compétences contribuera à accroître la capacité des élèves de s’adapter aux exigences de l’environnement dans lequel ces jeunes sont formés et évoluent.
Il faut que les étudiants qui apprends le métier de menuisier (le domaine – la fabrication de produits en bois) acquièrent les compétences nécessaires pour fabriquer des produits d’ameublement en bois ; ils acquièrent des compétences – connaissances, aptitudes, attitudes, qui leur permettront de transmettre les connaissances et l’expérience acquises dans leur domaine de travail.
Quand on parle des classes qui ont comme domaine (technologique) « La fabrication de produits en bois » , on observe facilement que leur vocabulaire est rattaché au champ lexical de ce domaine. Par conséquent, dans les classes de FLE, on peut ajouter des textes, des activités (jeux…) pour aider les apprenants à mieux comprendre (et apprendre, bine sûr) en français les termes utilisés dans leur domaine d’activité.
Par exemple, pour apprendre le champ lexical, on peut utiliser des jeux (des mots croisés, des jeux avec des cartes-images etc.). Tout d’abord, les étudiants doivent maîtriser les termes techniques en roumain afin d’éviter toute confusion. Des connaissances spécialisées sont nécessaires, sinon l’apprentissage du vocabulaire spécialisé (en français) deviendrait presque inutile.
Si l’on parle du travail du bois, on peut dire que celui-ci est un matériau assez tendre même si certains bois sont très durs ; le bois se travaille assez facilement avec des outils à main ou des machines. Exemples des outils pour bois : rabot, scie à bois, tour à bois, machine a bois, outils de serrage, mèche pour le bois ponçage, perçage et vissage, ciseaux à bois et gouges à bois.
Les leçons de français (et des langues vivantes en général) doivent être adaptés au domaine de formation choisi. Ainsi on peut choisir des textes liés au domaine d’activité (menuiserie), des jeux de différents types. Par exemple:
Exemple 1 : Jeu de rôle : « Vous avez commandé un meuble qui ne correspond pas à votre commande. Appelez l’usine pour expliquer le problème: expliquez quelle pièce vous vouliez, les dimensions du mobilier, etc. Jouer la scène.. »
Le jeu de rôle est, dans ce cas, centré sur le domaine d’études – menuiserie. Afin d’aider les étudiants, une liste de mots utiles (fiche documentation), à partir du vocabulaire spécifique, peut être mise à leur disposition. Ce jeu de rôle peut également être utilisé quand on enseigne les actes de langage, par exemple dialoguer par téléphone.
Exemple 2 : Associez les cartes-images avec leur correspondant :
1) Une scie à refendre ;
2) Une scie à araser ;
3) Une scie à tenons ;
4) Une scie égoïne ;
5) Une scie d’encadreur.
Les cartes-images sont très utiles ou, sinon, une présentation ppt. De cette manière, les étudiants facilitent la connexion entre le nom et l’objet.
Il serait plus utile, dans l’atelier de menuiserie, d’avoir les noms des différentes machines de travail en français (par exemple, les outils à tracer…) et dans les langues modernes étudiées (en général). Cette méthode semble plutôt ennuyeuse, mais en voyant les noms quotidiens à côté de ceux en roumain, les concepts s’apprennent beaucoup plus facilement.
En conclusion, il est très important que les étudiants connaissent les termes utilisés dans la formation pratique dans le domaine choisi, afin de faciliter l’insertion sur le marché du travail et la possibilité de trouver du travail dans un pays de l’espace européen. Dans ce cas, il est beaucoup plus facile de connaître les termes utilisés dans le domaine d’activité et dans une langue étrangère. On assure de cette manière l’accès à de nouvelles connaissances, on améliore les performances des jeunes et on augmente automatiquement leur capacité de s’adapter plus facilement aux demandes actuelles de l’économie et de s’intégrer plus facilement sur le marché du travail.
Bibliographie /Sitographie :
Un Cadre européen commun de référence pour les langues: apprendre, enseigner, évaluer, Division des Politiques linguistiques, Didier, Paris, 2005
www.toutbricoler.com/outils-travail-menuiserie/
www.arc.ulaval.ca/etudiants/menuiserie/liste-outils
www.arc.ulaval.ca/etudiants/menuiserie/liste-outils