La différenciation pédagogique: propositions pour gérer l’hétérogénéité des classes (Stage de formation CREFECO, octobre 2021)

Dans le cadre des formations organisées par le Centre régional francophone pour l’Europe centrale et orientale en partenariat avec le Ministère de l’Éducation Nationale, j’ai eu l’opportunité de participer du 11 au 14 octobre 2021, à côté de 36 enseignants, provenant de différents établissements scolaires de la Roumanie, à une formation, portant sur La différenciation pédagogique: propositions pour gérer l’hétérogénéité des classes, dont les formateurs ont été Monsieur Pierre-Yves Roux et Monsieur Constantin Giosu.

En raison du contexte pandémique, la formation a eu lieu à distance, sur la plateforme ZOOM, 4 heures par jour, le 11, 13 et 14 octobre, de 15h00 à 19h00 et elle s’est inscrite dans l’action du CREFECO et de ses partenaires institutionnels d’apporter leur contribution à l’amélioration qualitative de l’enseignement du français langue étrangère dans la région.

Objectif général de la formation: Traiter et analyser la pédagogie différenciée

Ce stage a eu pour but de fournir des repères concrets pour que ce concept soit bien mis en œuvre en classe et de voir comment on peut l’appliquer aux spécificités contextuelles de l’enseignement du français en Roumanie. On a conclu que la pédagogie différenciée n’est pas une fin en soi mais elle doit s’intégrer progressivement à la démarche d’enseignement planifiée par l’enseignant et à la démarche d’apprentissage vécue par les étudiants, sous la forme d’un programme compensatoire, avant de passer à l’enseignement, et/ou de remédiation, bien ciblée et, dans la phase d’évaluation formative, après avoir réalisé une analyse de la typologie de l’erreur, car c’est celle-ci qui permet à l’enseignant de différencier en classe. D’où l’évaluation formative se place au croisement entre la pédagogie différenciée et la pédagogie de l’erreur.

D’ailleurs, dans une pédagogie bien mise en place, on ne peut pas parler d’une évaluation  formative si elle n’inclut pas une étape de remédiation post-évaluation.

Le stage a mis l’accent sur l’importance l’erreur en tant que point de départ pour faire progresser l’élève et ressource pour apporter de l’efficacité au travail de l’enseignant. Par la suite, la connaissance des principes de la pédagogie des erreurs et des types de différenciation donne plus de sens et de pertinence aux approches, aux stratégies choisies par le professeur, à un certain moment en classe.

De plus, le stage nous a fourni une nouvelle perspective sur l’intégration des intelligences multiples dans la pédagogie différenciée pour donner à tous les élèves l’occasion de s’impliquer et de progresser.

Les questions sur lesquelles les activités se sont concentrées ont été: Comment introduire la différenciation dans sa classe ? Pourquoi? Quand, quoi et comment différencier ?

Qui est-ce qui a participé?

Le public cible a été composé des enseignants de FLE des départements du sud-est de la Roumanie, de l’enseignement secondaire et supérieur, des inspecteurs de français, des stagiaires enseignants et aussi des étudiants en section française de l’Université de Pitesti.

Techniques d’animation

Dans le cadre des séances de travail, en dehors des présentations en plénière, animées par les deux formateurs dans la salle de vidéoconférence, on a introduit des ateliers de travail où les enseignants réunis dans des salles de discussion simultanées, en petits groupes de 4 ou 5 personnes, ont expérimenté des activités sur le thème de la pédagogie différenciée, ont eu l’occasion de réfléchir sur les principes exposés et d’échanger de leurs idées et de leurs pratiques professionnelles.Un représentant désigné de chaque sous-groupe a présenté ensuite les points de vue du groupe en plénière.

Les formateurs ont veillé à la prise de parole de chacun des participants en petits groups et en plénière, au changement fréquent de l’organisation de l’espace et de la constitution des groupes.

Une particularité de la technique du travail des formateurs a été la co-animation de Pierre-Yves Roux avec Constantin Giosu afin de permettre aux participants de s’interroger sur l’applicabilité des points évoqués  dans le contexte spécifique d’enseignement du français en Roumanie.

Thématique de la formation

Les principaux thèmes et les principes théoriques abordés et traités lors du programme de formation ont été les suivants :

  • Définition de la différenciation pédagogique
  • L’évaluation et la différenciation pédagogique
  • Pédagogie de l’erreur et typologie de l’erreur
  • Les intelligences multiples
  • Les différents types de différenciation, exemples en classe
  • Groupes de niveaux et groupes de besoins
  • La pédagogie différenciée et la grammaire
  • Les conditions de la différenciation.

Le premier jour de formation, on a assisté aux discours d’ouverture de Madame Manuela-Delia Anghel, Inspectrice générale de français au Ministère de l’Education Nationale roumain et responsable pour la mise en œuvre du projet en Roumanie et du Monsieur Emmanuel Samson, Responsable du Centre régional francophone pour l’Europe centrale et orientale et des deux formateurs.

Les travaux ont continué avec la présentation et l’auto positionnement des participants à l’égard des objectifs de la formation. Monsieur Pierre Yves Roux a commencé la formation par un rappel de la commande, en nous fournissant quelques outils et compétences qui pourront nous permettre de différencier certaines pratiques  dans nos cours de français. Par exemple, dans l’étape de brise-glace où les formateurs ont ouvert les prémisses de la discussion  à partir de 4 images, tout le monde a conclu que toute classe n’est pas homogène et donc, nous ne pouvons pas traiter les élèves et les problèmes de la classe de la même façon. Pendant les discussions, on a même affirmé qu’on pratique la différenciation dans la classe par les tâches de travail, les critères de notation et les pratiques pédagogiques.

Pour réaliser les objectifs de la journée, les formateurs ont proposé plusieurs activités autant frontales (ayant comme support des présentations Power Point), que par groupes au cœur des ateliers de travail de 10-15 minutes. Dans le cadre du premier atelier, j’ai discuté avec mes collègues autour des définitions proposées par les formateurs, afin de choisir la citation qui colle le mieux à la définition de la différenciation pédagogique, ensuite la porte-parole choisie par le groupe a présenté en plénière les conclusions envers les citations, en justifiant le choix de l’équipe.

La formation a continué par la présentation du formateur concernant l’évaluation formative et la place de la différenciation dans cette phase en mettant en avant les principes du Ministère de l’Education de l’Ontario qui consiste à offrir des activités d’enseignement et d’évaluation de rechange, à stimuler adéquatement les élèves, à faire appel à différents regroupements pour répondre aux besoins des élèves.

L’intervention de M. Constantin Giosu a porté sur les fiches d’inspection scolaire et les programmes révisés de 2017 afin de nous inviter à s’interroger en groupe dans le cadre du deuxième atelier, sur la liberté des programmes scolaires qui permettent ou non aux enseignants de mettre en œuvre la différenciation et sur les possibilités d’adapter les contenus et les repères méthodologiques aux réalités de la classe.

Les conclusions de mon équipe ont été présentées devant tout le monde par la porte-parole, en mettant en évidence que les manuels, les programmes, le cadre institutionnel ne nous empêchent pas de centrer sa pédagogie sur les élèves et l’apprentissage. Nous pensons que les interventions des formateurs après chaque présentation des participants ont apporté par leur expertise non seulement de la valeur ajoutée à la formation, mais aussi des éclaircissements et des informations supplémentaires qui m’ont aidé à mieux comprendre les concepts pédagogiques de la différenciation.

On a retenu que c’est au professeur de s’adapter aux élèves, qui sont au centre de l’apprentissage et que la centration pédagogique passe obligatoirement par la différenciation. Cependant, il ne faut pas oublier qu’on se trouve dans un système scolaire dont les finalités sont les programmes, le curriculum, c’est pourquoi dans une démarche pédagogique on peut différencier les approches, sans perdre de vue que l’objectif à atteindre reste le même pour tous les élèves de la classe. D’où, la différenciation joue un rôle essentiel dans la programmation d’une séquence pédagogique, l’organisation de la classe et dans l’atteinte de l’objectif/la compétence formulée, visée.

Autres informations précieuses de la première journée de formation ont été les suivantes: l’intégration de la différenciation dans la phase des prérequis, sous une espèce de remise à niveau ou de renforcement et dans l’étape d’évaluation formative, comme une remédiation post-évaluation; pour mettre en œuvre la pédagogie de différenciation, il ne faut pas créer trop de groupes, mais en fonction des principaux points problématiques identifiés aux élèves; les groupes de besoins ne sont pas des groupes de niveaux; la différenciation pédagogique ne signifie pas l’individualisation et la phase d’analyse typologique de l’erreur est essentielle.

Le deuxième jour de formation, le 13 octobre 2021 a commencé par un retour aux questions discutées dans la première journée du stage, fait par une collègue de Constanta avec laquelle j’ai rédigé le compte rendu pour la première journée et a continué ensuite par le formateur Pierre-Yves Roux qui a repris la discussion sur l’erreur et la nécessité de la remédiation, en nous invitant ensuite de s’interroger sur l’importance de la note sur le plan pédagogique.

Monsieur C-tin Giosu a souligné l’importance de la note pour classifier, pour certifier les compétences acquises par les élèves en fin de cycle, d’un parcours de formation, pourtant dans l’activité de tous les jours en classe, elle apporte peu d’information pédagogique.
Ensuite, Monsieur Pierre Yves Roux a insisté sur la nécessité de ne pas passer d’un objectif à l’autre si le premier objectif n’a pas été atteint et que dans le traitement de l’erreur, la démarche doit être ciblée, sur les points les plus importants, visés dans l’étape d’évaluation. Il s’est penché dans la suite, sur la pédagogie de l’erreur, en nous faisant découvrir les 12 principes de celle-ci. Le passage à ce sujet s’est fait par une activité de brise-glace durant laquelle on a analysé ensemble des images illustrant différents types erreurs. On est arrivé à la conclusion que l’enseignant a le devoir de s’intéresser au mécanisme mental qui a conduit à l’erreur plutôt qu’à elle-même.

La présentation des principes de la pédagogie de l’erreur a été faite de façon dirigée par des phrases incomplètes ou à trous que nous devions remplir correctement. Après la découverte de chaque principe, le formateur nous a invités d’en discuter à partir des citations extraites de la littérature de spécialité, telle que celle de Jean Jacques Rousseau, afin de vérifier leur pertinence, leur véridicité et de nous conduire à une meilleure compréhension de ces principes.

L’activité a considérablement enrichi mes connaissances sur ce volet de la pédagogie autant par les explications du formateur que par les réponses données par les autres participants. Cela a été possible grâce à la technique d’animation utilisée par le formateur, qui laissé de l’espace aux participants de réagir par rapport à ces principes. D’ailleurs, il nous a constamment encouragés à faire des remarques, à poser des questions. On a retenu que:

  • l’élève a le droit fondamental de se tromper, vu que cela est inévitable dans un processus d’apprentissage qui se passe dans des cercles concentriques;
  • l’erreur est considérée comme un symptôme, c’est pourquoi l’enseignant doit s’interroger plutôt sur les causes profondes de celle-ci;
  • le professeur peut être partiellement responsable de l’erreur de l’élève;
  • il faut hiérarchiser, prioriser les erreurs pour que la remédiation soit bien ciblée et différenciée;
  • la correction immédiate à l’oral est inefficace et contreproductive car elle peut décourager l’élève et elle est insuffisamment ciblée;
  • la correction n’est pas synonyme avec la remédiation en sachant que la première est mécanique et superficielle tandis que la deuxième s’attaque au fond de l’erreur;
  • dans la correction, l’enseignant devrait intervenir, à moins que l’autocorrection et la co-correction ne réussissent pas ;
  • on ne peut pas considérer comme erreur ce qu’on n’a pas enseigné aux élèves.

Avant de passer au travail en groupe, le formateur nous a invités de penser comment on peut articuler les savoirs, les savoir-faire et les compétences afin de différencier. Après les discussions frontales, on s’est réunis par des groupes dans le but d’identifier et de formuler les objectifs opérationnels, les savoir-faire, pour rédiger une lettre de demande d’informations.

Dans l’étape suivante de la formation, on est passé de la théorie à la pratique par un exemple d’activité appliquée fournie par le formateur Pierre-Yves Roux sur l’intégration de la pédagogie différenciée dans la logique d’une séquence. À partir d’un objectif général et des savoir-faire, on proposait sur une tâche de production écrite, des exemples d’activités différentes pour trois groupes d’élèves. Dans l’exemple illustré, l’enseignant assurait aux groupes des supports et des aides à différents niveaux.

Le formateur C-tin Giosu nous a ensuite renvoyés au contexte professionnel roumain, en nous invitant de mettre en pratique les connaissances acquises, au cadre d’un atelier de travail sur les manuels de français qu’on utilise en classe, en Roumanie. Plus exactement, par des groupes de 5 personnes, on allait regarder dans les 2 livres de français de la septième classe, ensuite identifier et décrire concrètement des variantes de travail différencié à partir d’une activité choisie.

Moi et mes collègues, on est tombées d’accord sur la différenciation des activités à partir d’une tâche de production orale sur le programme quotidien et nous avons varié ensuite les exigences et les supports de travail. Après la présentation en plénière des activités proposées par chaque groupe, le formateur Pierre-Yves Roux a tiré une conclusion finale: il faut différencier si on veut mieux répondre aux besoins des élèves. Cette journée de formation nous a fournie encore quelques informations utiles concernant la mise en pratique de la différenciation car nous avons appris de l’existence de 3 types de différenciation selon les activités, les exigences et les aides offertes par le professeur.

Dans la troisième journée du stage, la formation a commencé par la présentation du compte rendu de la journée précédente. Le formateur est intervenu avec des explications supplémentaires sur la pédagogie de l’erreur et la pédagogie différenciée. Il a continué avec une analyse de l’erreur en s’appuyant sur les 5 types que Tagliante reconnaît en français langue étrangère, ainsi que sur une autre classification à partir de la situation de communication, des opérations intellectuelles.Son intervention annonçait en fait l’activité pratique suivante, pendant laquelle on s’est réunis en groupes de travail, afin d’identifier et de grouper selon leur importance, les erreurs trouvées dans trois copies de production écrite mise à notre disposition par le formateur.

Cette activité nous a aidés à réfléchir à la question si l’identification des plus importantes erreurs est faisable dans nos classes, pour faire ainsi travailler les élèves, de manière différenciée. On est arrivé à la conclusion qu’une telle démarche est possible, le plus important est d’identifier l’erreur essentielle. De plus, on ne devrait pas attendre la phase de remédiation pour la mettre en pratique, on peut lui accorder une importance dans la phase de l’enseignement pour anticiper les difficultés des élèves.

La formation a continué avec une activité collective de remue-méninges sur les copies de production écrites analysées plus tôt, afin de trouver les questions, qu’on pourrait formuler dans un guide de lecture, pour que les élèves réussissent une bonne production.

Un moment central dans le programme de cette journée de formation a été la présentation des intelligences multiples. Les formateurs ont justifié l’approche de ce thème par le fait qu’elle est partie intégrante de l’argumentaire qui répondrait à la question: pourquoi différencier. En s’appuyant sur l’évidence que toute classe est hétérogène par nature et qu’on peut y rencontrer tous les types d’intelligence, la nécessité de respecter cette diversité et de varier les modalités d’animation ressort naturellement, afin chaque élève trouve dans les activités pédagogiques proposées, un moment qui correspond à sa façon de réfléchir. On se trouve de cette manière dans la différenciation pédagogique. Celle-ci peut se présenter sous deux formes: la différenciation successive et différenciation simultanée. Les points forts et les limites de chacune ont été expliqués par le formateur et illustrés par une multitude d’exemples d’activité concrets, traitant progressivement l’oral, la réception, la production écrite, tout en tenant compte des intelligences multiples.

On a retenu la recommandation de pratiquer au quotidien, en classe la différenciation successive, vu qu’elle est facile en termes de préparation, de temps et de richesse des ressources pédagogique, tandis que pour les objectifs importants, on devrait faire appel à la différenciation simultanée, en raison de son efficacité dans l’amélioration de la motivation et des performances des élèves.Un autre argument invoqué à l’appui de la différenciation a été le concept du cercle vertueux en pédagogie, soulignant le lien qui existe entre la motivation et les bons résultats des élèves. Le formateur a mis en évidence le fait que la différenciation a non seulement des atouts didactiques mais aussi psychopédagogiques, en donnant à l’élève le sentiment qu’on s’intéresse à lui, qu’il comprend ce qu’il fait, ce qui le motive et l’encourage à mieux travailler.

Vers à la fin du cours de formation, on a abordé la question de la grammaire, en s’appuyant toujours sur le principe de la progressivité qu’on rencontre dans la différenciation pédagogique. Nous avons retenu qu’il faut classer progressivement les activités de plus fermées au plus ouvertes, et qu’il faut partir de la compréhension vers la production dans la démarche pédagogique. Les outils fermés servent prioritairement à évaluer des savoirs et des savoir-faire tandis que les outils ouverts servent à évaluer des savoir-faire et des compétences. Le formateur nous a montré une vingtaine d’activités proposées pour travailler des prépositions de lieu, de la plus fermée  à la plus ouverte.

À la clôture du stage de formation, monsieur le formateur Pierre-Yves Roux et monsieur le formateur Constantin Giosu ont félicité les stagiaires pour l’intérêt avec lequel ils ont suivi la formation, et Madame Manuela-Delia Anghel, Inspectrice générale de français au Ministère de l’Education Nationale roumain a tenu à donner quelques indications sur les documents que les stagiaires devraient renvoyer à l’adresse info@crefeco.org. Les dernières minutes de la séance ont été consacrées à la présentation des impressions finales des stagiaires et d’une ébauche pour la démultiplication de la formation.

À la fin de ce stage de formation j’ai éprouvé un sentiment d’enrichissement et de reconnaissance, car il m’offert opportunité de connaître deux formateurs expérimentés dont le professionnalisme et le style de travail m’ont beaucoup aidé à mieux comprendre les principes de la pédagogie différenciée et de trouver de nouvelles pistes pour l’intégrer de façon plus ciblée aux pratiques de la classe. Cette formation a eu un caractère valorisant et stimulant, qui m’a conduit non seulement vers l’identification de la complexité du thème de la pédagogie différenciée mais aussi vers une analyse de mes pratiques anciennes, à la fin de laquelle j’ai tiré plusieurs conclusions. Premièrement, j’avais appliqué la différenciation de type successive, mais de façon inconsciente, grâce aux manuels et aux méthodes de français qui respectent tout au long d’une unité d’apprentissage ce type de différenciation. Deuxièmement, je peux différencier pour faciliter apprentissage, mais il ne faut avoir une approche réaliste de son applicabilité en classe. Troisièmement, elle est faisable d’une manière plus facile si j’alterne les différents types et s’il n’y a pas trop de groupes en classe.

Le contenu théorique clairement présenté, les mises au point terminologiques suivies par des exemples, les activités concrètes de formation, appliquées aux spécificités contextuelles de l’enseignement du français dans notre pays, les rappels théoriques, la combinaison de techniques de travail frontal, individuel avec celle par groupes ont été pour moi une source d’inspiration en termes d’amélioration des méthodes et de renouvellent des pratiques pédagogiques, voire numériques.

Les activités se sont déroulées dans une ambiance de travail et d’échange où chaque enseignant était encouragé par les formateurs d’exprimer son point de vue, sa vision, de donner des exemples concrets, ce qui m’a fait sortir de la zone confortable de l’écouteur et d’utiliser mes capacités de communication et de travail en équipe.

Finalement, ce stage m’a permis un partage d’expérience avec des collègues provenant de divers établissements scolaires de la Roumanie et il a ouvert la porte pour nouer des relations d’amitié et de collaboration pour de futurs projets et partenariats.

 

prof. Valentina Frone

Liceul Tehnologic Meserii și Servicii, Buzău (Buzău) , România
Profil iTeach: iteach.ro/profesor/valentina.frone

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