À partir de la situation créée par la crise sanitaire, l’utilisation des nouvelles technologies à l’école est devenue indispensable. L’usage quotidien à Internet permet un enseignement différent par rapport aux siѐcles précédents. Grâce aux nouvelles technologies, l’activité en classe devient plus efficace, permettant la réalisation de travaux impossible à faire avant.
En ce qui est de la classe de français, les TIC ont facilité l’ouverture vers le monde extérieur par l’opportunité de la communication dans des situations concrètes, autres que pédagogiques, avec des natifs.
Ce sont les réseaux sociaux qui ont contribué aussi à l’efficacité de la communication. Au-delà de leur caractère moderne, à la portée des apprenants, les blogs ou une page Facebook réussissent à développer leurs compétences de production ou de compréhension écrite en rédigeant des articles, des commentaires, en entamant des conversations ou en lisant des commentaires. Par la création d’un compte sur Facebook, un des réseaux sociaux que les élèves utilisent aisément, ceux-ci peuvent mettre en place, dans la classe de FLE, des pratiques ou des projets numériques, étant donnée son accessibilité ou son interactivité.
Comment motiver les élèves de développer la compétence de production écrite avec Facebook?
Pour commencer, on établit l’objectif: rédiger en équipe, pendant la classe, un article sur la page Facebook de la classe. On peut commencer par créer un groupe en français, choisir une image et un court texte représentatif de la classe et du projet. Puis, on peut imaginer collectivement la thématique abordée de l’activité.
L’activité est destinée plutôt aux apprenants de B 1/B 2 qui ont déjà travaillé la structure d’un article.
Si on choisissait un sujet de la culture francophone, la cuisine française, par exemple, on pourrait présenter des plats spécifiques de certaines régions françaises (la bouillabaisse, la choucroute, la ratatouille, la socca etc.). On pourrait écrire aussi sur les restaurants, les loisirs des jeunes, les vacances ou d’autres sujets qui intéresseraient les apprenants. Après la rédaction des articles et leur correction, les apprenants pourraient les taper à l’ordinateur.
Pendant ce processus, l’enseignant surveille le travail des groupes, les conseille, les dirige ou attire leurs attention sur les erreurs commises. Pour ne pas avoir des fautes sur la page Facebook, il est recommandé qu’avant la publication en ligne, les productions soient corrigées pourtant par l’enseignant.
Pour que le projet fonctionne, on pourrait inviter sur la page Facebook des amis francophones intéressés par les sujets abordés. Par la lecture ou les commentaires postés par les francophones, l’activité deviendrait motivante et attrayante.
Ce qui est bénéfique dans un tel projet c’est que les élèves utilisent un outil agréable et original, proche de leur quotidien. Le fait que ce sont les francophones qui lisent leurs créations est encourageant et détermine les apprenants à réaliser des articles qui suscitent leur curiosité afin d’avoir le plus de réactions/ commentaires possibles. D’autre part, l’exercice répété de la rédaction améliore l’expression écrite et développe la créativité, les compétences lexicales, grammaticales, orthographiques et en même temps culturelles. Ils apprennent de la même manière à travailler en équipe, à échanger des opinions, à gérer leur temps et à respecter la consigne.
La nouveauté de cette activité consiste dans le fait que les productions des apprenants ne sont lues que par leur enseignant comme en classe, ce qui leur confère de la satisfaction, de l’authenticité. De plus, la monotonie spécifique aux cours traditionnels est remplacée par du dynamisme, de l’interaction et de l’originalité.
Bibliographie
• Barrière I., Émile H., Gella F. 2011. Les TIC, des outils pour la classe, Grenoble, PUG.
• Cordina D., Rambert J., Oddou M. 2017. Pratiques et projets numériques en classe de FLE, Paris, CLE International.