Les étapes de l’apprentissage d’une langue étrangère nécessitent, d’une façon constante, la référence à un contenu socioculturel. La langue française manifeste dans son organisation interne son appartenance à un milieu culturel donné.
Quand on étudie les réalités du monde actuel, on peut parler aussi des thèmes divers proposés par les programmes scolaires. Les fêtes et les coutumes, les plats spécifiques (pour les fêtes) ont leur place dans l’enseignement de la culture et de la civilisation françaises, parce qu’on ne peut pas enseigner le français sans la France.
Beaucoup des fêtes et de jours fériés sont des fêtes d’origine catholique ; aujourd’hui, les gens, étant moins religieux, ignorent parfois l’origine des certaines traditions. Et cela peut être l’effet de la globalisation ; si nous oublions nos fêtes et nos coutumes, nous sommes curieux de découvrir d’autres fêtes, traditions, de les emprunter. Un exemple déjà connu est celui de Saint-Valentin, la fête de l’amour qui tend remplacer notre propre fête de l’amour, le « Dragobete ». Quant aux fêtes d’hiver, elles ne différent beaucoup de celles roumaines. Les élèves deviennent plus sensibles, curieux de connaître les coutumes des autres (c’est-à-dire des Français). La bûche de Noël, la dinde farcie aux marrons deviennent pour eux tant des curiosités ; ils veulent savoir, apprendre les recettes, préparer les plats et les gâteaux. Curiosité pour les plats de Noël, mais aussi quand on parle des galettes qu’on mange le jour de la Fête des Rois (L’Épiphanie) ou les crêpes qu’on fait le jour de la Chandeleur, etc. L’élève peut ainsi appliquer en famille ce qu’il apprend a l’école, pendant la classe de français. Il peut préparer des plats traditionnels français pour Noël, à coté des plats roumains, chanter des noëls appris à l’école en français, faire la couronne de Noël, décorer le sapin en famille ; ils pourront créer une atmosphère française dans leur milieu familial.
Le Mardi Gras (le jour où l’on fait le carnaval), le 1er Mai (la Fête du Travail) ou la Fête des Mères sont tant des fêtes que le professeur doit les décrire, présenter, pour stimuler l’intérêt des élèves. L’ordinateur a dans ce cas un rôle important, parce qu’on peut présenter plus facile les fêtes, vu qu’on ne peut pas y participer. Mais l’ordinateur ne peut pas remplacer le professeur. Celui-ci est comme un guide, un créateur d’une émission. Les images ou les petits films sur les fêtes peuvent être accompagnées des chansons liées aux événements présentés. Il est déjà connu qu’on peut éduquer l’appareil audio-phonatoire des élèves à l’aide de la musique/ des chansons français. Les noëls peuvent être utilisés avec succès dans chaque année d’étude, n’importe quel niveau (L1, L2…), pendant la période qui précède les fêtes.
Dans cette période on peut organiser des concours, des spectacles sur les fêtes, des échanges inter-scolaires. Les élèves sont toujours intéressés de ce type d’activités, ils y participent avec plaisir, parce qu’ils peuvent affirmer sans restrictions leur personnalité ; on peut affirmer que, sans ces activités l’enseignement du français langue étrangère risque de devenir monotone et mécanique.
En ce qui concerne l’évaluation dans la classe de civilisations (fêtes et traditions) les portefeuilles semblent être les plus appropriés. On constate que les élèves travaillent facilement, avec plaisir, cherchent des informations sur les fêtes, ils sont curieux de découvrir seuls des choses nouvelles. Le rôle du professeur consiste en sensibiliser les élèves aux aspects de la civilisation de manière fort diverse : que ce soit portefeuilles, dossiers thématiques, projets sur les fêtes. Le problème de l’enseignement de la civilisation se pose pour toutes les formes de l’enseignement qui ont non seulement pour objectif des résultats pratiques immédiats, mais aussi une ouverture culturelle et un enrichissement de la personnalité des élèves.