La lecture dans l’appui du développement de la compétence de communication

«Qui sait parler, lire et écrire, sait penser par lui‐même, mais aussi réfléchir avec les autres, accepter l’autre, trouver sa place en société.»[1] Mȇme si nous vivons dans une société où l’image occupe une place considérable, on ne doit pas négliger la lecture. Pourquoi? Tout simplement parce qu’elle est la compétence de base, qui facilite l’accѐs aux autres apprentissages et soutient le progrѐs scolaire des élѐves.

Ente autres, la lecture nous permmet de déchiffrer des codes et du sens, de trouver des ressemblances et des différences entre les mots, d’enrichir son vocabulaire et sa pensée, de s’identifier aux personnages des livres, de rêver, de s’ouvrir au monde.

On est d’accord avec Henri Wadier qui affirmait: «le plaisir de lire, ne pas tricher avec le sens des mots, inscrire la lecture dans la vie – oui, c’est cela l’essentiel. Mais il est tout aussi essentiel de doter l’enfant, au bon moment, d’un outil sûr. Qu’on le veuille ou non, même si des signes de déclin apparaissent, la lecture et l’écriture restent des actes humains fondamentaux.» (WADIER Henri, Un apprentissage heureux de la lecture, Editions Casterman, 1978, p. 143). Pour susciter le goût de la lecture, tant la famille que l’école jouent des rôles importants, mȇme si différents, trouvant une collaboration qui suit toujours l’intérêt de l’enfant. Il y a des familles qui ont la culture de l’ écrit et qu’elles peuvent la transmettre facilement à leurs enfants.

Mais la situation est différente pour ceux qui vivent dans des familles où la situation financiѐre est précaire ou il n’y a pas l’habitude de lire. Dans ce cas, l’école joue un rôle éducatif et pédagogique essentiel à ce sujet. La démarche aura en vue les capacités de l’enfant, le rythme et les besoins de chacun, en choisissant un enseignement adapté et motivant, en exploitant sa curiosité afin de développer sa compétence lexicale.

Des projets de collaboration avec la bibliothèque, qui impliquent aussi les familles, seraient bienvenus pour créer le contexte de la communication, de l’échange, du partage culturel entre parents et enfants, de  la socialisation, et , pourquoi pas, de l’intégration.

Entre apprendre à lire et devenir un lecteur qui a découvert le plaisir de lire il y a une nette distinction. Le savoir‐lire est vital, tandis que la lecture‐loisir est une délectation facultative. Bref, parler, lire et écrire sont des actes indispensables pour une personne impliquée dans lavie sociale: penser par soi‐même, collaborer avec les autres, communiquer, accepter l’autre, prendre sa place, accéder aux informations, transmettre un savoir…

L’apprentissage de la lecture est donc un apprentissage fondamental réalisé par une collaboration étroite école-famille, l’école ayant la mission de faire réussir tous les enfants, tout en adaptant ses stratégies à l’enfant et en tenant compte que savoir lire ce n’est pas prendre du plaisir.

Bibliographie
1.  BENTOLILA Alain, Le Verbe contre la barbarie, apprendre à nos enfants à vivre ensemble, Editions Odile Jacob, 2008.
2.  WADIER Henri, Un apprentissage heureux de la lecture, Editions Casterman, 1978.
Siteographie
1. ufapec.be/nos-analyses/0316-gout-lecture.html

 

prof. Venera Iacob

Colegiul Național Alexandru Odobescu, Pitești (Argeş) , România
Profil iTeach: iteach.ro/profesor/venera.iacob

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